L’aidant familial d’une personne handicapée (enfant ou adulte) ou d’une personne âgée en perte d’autonomie, peut devoir réduire ou suspendre son activité professionnelle, suspendre sa recherche d’emploi ou une formation pour assister de manière plus soutenue le proche aidé. L’aidant concerné peut peut-être prétendre à des congés familiaux spécifiques : le congé de présence parentale, le congé de soutien familial, ou le congé de solidarité familiale.
Ces congés ne sont pas rémunérés, sauf dispositions plus favorables de la convention collective, mais ils peuvent permettre d’ouvrir droit à des allocations spécifiques (voir la rubrique Aides à la prise de congés professionnels).
Ces congés garantissent aux aidants familiaux de conserver certains des droits liés à l’emploi (couverture sociale, droits à la retraite, avantages acquis avant le congé, avantages liés à l’ancienneté…) pendant l’arrêt de son activité professionnelle et à la reprise d’emploi.
Certains congés peuvent être transformés en période de travail à temps partiel.
Par ailleurs, pour certains congés, selon les droits auxquels la personne soutenue peut prétendre (Allocation Personnalisée d’Autonomie) APA ou Prestation de Compensation du Handicap PCH) et le lien familial avec elle, celle-ci peut rémunérer ou dédommager l’aidant familial pendant la période du congé.
Guide : « Aidants familiaux, vos droits aux congés »
Engagé de longue date en faveur d’une reconnaissance par les pouvoirs publics du rôle crucial et prégnant des aidants familiaux, l’Unaf promeut la mise en place de mesures en direction des aidants familiaux (répit, informations, soutien). Ce dépliant fait le point sur les congés dont peuvent bénéficier les aidants familiaux salariés en couvrant toutes les situations de dépendance du proche aidé : congé proche aidant, congé de solidarité familiale, congé de présence parentale…
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